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N° 181-Nouvelle Fiat 500 vs Mini Cooper SE : le match des électriques chic !

Dernière mise à jour : 29 janv. 2021

La nouvelle Fiat 500 ne se vend qu'en version électrique, contrairement à la Mini, qui conserve des propositions essence.

Jamais, en soixante ans d'existence, ces deux citadines iconiques n'avaient été aussi branchées, au sens propre comme au figuré : la nouvelle Fiat 500 impose désormais la propulsion électrique, et la Mini s'y est convertie en 2020. Crêpage d'électrons dans 3, 2, 1...




Voitures à l'essai : Fiat 500 vs Mini Electric Fiat 500 Icône Plus 42 kWh

  • Moteur Electrique | Puissance : 118 ch

  • Lancement : novembre 2020

  • Voir la fiche technique

31 500 € 7 000 € de bonusMini Electric Cooper SE

  • Moteur Electrique | Puissance : 184 ch

  • Lancement : mars 2020

  • Voir la fiche technique

37 600 € 7 000 € de bonus

Essai comparatif : Fiat 500 e vs Mini Electric Qui l’eût cru ? Qui eût cru que ces deux chipies, nées à deux ans d’intervalle à la fin des années 1950, se chamailleraient toujours en 2021 ? Leurs carrières ont certes connu des tumultes différents (long sommeil pour la Fiat 500 entre 1975 et 2007, Mini badgée Austin, Morris, Rover avant la relance par BMW en 2001) mais au fond, nos acolytes ont toujours multiplié les points communs : à peine 3 m de long à leur naissance, une bouille craquante et habilement modernisée dans les années 2000, un choix de personnalisations quasi infini et des versions sportives qui servent encore leur renommée (Abarth chez Fiat, John Cooper Works chez Mini). À 3,63 m de long, la nouvelle Fiat 500 reste 22 cm plus courte que la Mini 3 p. Aujourd’hui, c’est le passage à la propulsion 100 % électrique qui relie nos deux icônes. La Mini s’y est convertie en 2020, ajoutant cette Cooper « SE » aux propositions à essence. La nouvelle Fiat 500 a fait un autre choix : fini les déclinaisons thermiques, désormais cantonnées à la génération précédente toujours commercialisée. Une première différence qui en appelle beaucoup d’autres… Batteries, recharge, autonomie, prix Forcément électrique, la nouvelle 500 se décline tout de même à l’envi : « berline » à trois portes ici photographiée, 3 + 1 (et sa petite portière arrière à ouverture antagoniste), voire cabriolet (et sa fameuse toile coulissante électriquement) faisant de l’italienne le seul modèle découvrable à 4 places 100 % électrique. Si toutes les carrosseries se vendent en version « long range » ici à l’essai (118 ch et batterie de 42 kWh), seule la 500 Berline proposera la « city range », un modèle d’appel de 95 ch et 23,7 kWh dont l’autonomie chutera de 320 à 185 km en cycle WLTP. Avec sa batterie de 42 kWh (dont 37,3 utiles), la Fiat 500 annonce 320 km d'autonomie, soit 90 km de plus que la Mini (32,6 kWh, dont 28,9 utiles). En face, la Mini Electric laisse bien moins de possibilités : unique silhouette à 3 portes, unique batterie de 32,6 kWh, rayon d’action moindre en cycle WLTP (230 km en moyenne, mais l’écart se resserre à l’usage comme nous le verrons plus loin). Et unique moteur électrique de 184 ch qui tentera de justifier le prix bien supérieur : 30 600 € pour la Mini Greenwich (bonus de 7 000 € déduit) contre 24 500 € pour la 500 Icône Plus certes un peu moins bien équipée, mais facile à enrichir avec des packs d’options (voir tous les prix et équipements comparés en page suivante). Le câble type 2 pour borne publique vient de série chez Mini et en option à 300 € chez Fiat. L’italienne embarque pourtant la plus grosse batterie… logiquement plus longue à recharger que celle de l’anglaise : 4 h 15 au lieu de 3 h 30 sur borne publique 11 kW, 6 heures au lieu de 4 h 30 sur Wallbox 7,4 kW, plus de 24 heures sur prise domestique. Mais 35 minutes des deux côtés pour récupérer 80 % de la charge sur borne rapide, car la Fiat tolère davantage de puissance en courant continu (85 kW contre 50 kW pour la Mini). Encore faut-il trouver ce type de borne en France, mais la faible densité du réseau restera toujours moins gênante en citadine qu’en routière haut de gamme... À conduire Notre match débute en ville, où nos deux joujoux autorisent le même drôle d’usage : la conduite avec une seule pédale ! Chez Mini comme chez Fiat, la récupération d’énergie (et le frein moteur qui en découle) est en effet très puissante au lâcher d’accélérateur et dispense d’utiliser la pédale de frein pour ralentir puis arrêter totalement l’auto. Un peu déroutante au début, cette fonction (pouvant être modérée dans les deux cas) devient agréable avec l’habitude et aiguise son sens de l’anticipation, favorable à l’autonomie en ville. Dans cette forêt de feux tricolores, où l’absence de bruit et de vibrations fait culminer l’agrément, c’est la Fiat 500 qui sort première vainqueur : direction si douce qu’elle se manie d’un doigt, suspension moins cassante sur les dos-d’âne, et pédale de droite plus facile à doser, à l’accélération comme à la décélération. Diamètre de b