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Fiat 500 BSG 1.0 Hybrid, toujours aussi branchée

Dernière mise à jour : 2 oct. 2020

ESSAI - Grâce à un 3-cylindres à hybridation légère, la citadine italienne réduit ses émissions de CO2 de 20 %.



Ne vous fiez pas aux apparences! Sous son appellation «hybrid», la Fiat 500 embarque un attelage bien plus léger que les véritables citadines hybrides telles que la Toyota Yaris. Exit le 4-cylindres Fiat de 69 ch et place au nouveau 3-cylindres 1.0 atmosphérique de 70 ch de la famille Firefly, ici combiné à un alterno-démarreur 12V. Alimenté par une petite batterie lithium-ion de 11 Ah de capacité, ce «boost électrique» de 3,6 kW n’est certes pas assez puissant pour animer seul la craquante italienne, mais ce système permet de récupérer de l’énergie à la décélération, d’épauler le moteur thermique essence à l’accélération suivante, de couper ce dernier le plus souvent possible (sous 30 km/h et au point mort) pour abaisser sa consommation et de le redémarrer illico. Dans la pratique, ces opérations réalisées instantanément se font en toute transparence.


Si la 500 Hybrid ne braque peut-être pas aussi court qu’une Twingo et sa position de conduite n’est pas un modèle d’ergonomie, sa facilité d’évolution en ville donne le sourire. Dans la jungle urbaine, sa compacité (3, 57 m), son champ de vision étendu et ses commandes douces - la touche City allège la direction en manœuvre - sont de sacrés alliés. On regrette toutefois l’imprécision de la commande de l’inédite boîte à six rapports et les percussions de la suspension. Ses 70 ch et 92 Nm de couple suffisent en ville, même si l’apport du boost électrique de l’alterno-démarreur est peu perceptible. Le 3-cylindres se montre docile, mais peu démonstratif, en tout cas moins que l’ancien 1.2 de 69 ch et 102 Nm. En revanche, le frein moteur plus élevé dû à la régénération à la décélération se ressent vraiment. En anticipant sa conduite, le freinage se montre souvent superflu. De fait, nous avons pu relever une consommation moyenne inférieure à 6 l/100 km tous parcours confondus (5,3 l/100 km et 120 g/km de CO2 annoncés par Fiat) lors de notre essai.


Affichée dès 15 290 €, soit 1 000 € de plus que l’ancienne 500 4-cylindres 1.2 69 ch, déjà pas donnée et désormais uniquement proposée en boîte robotisée Dualogic (dès 16 290 €), cette Hybrid constitue pour le constructeur la solution la moins onéreuse pour abaisser la consommation et les émissions de CO2 (toutes les 500 Hybrid échappent au malus). Quant aux riches citadins, ils pourront se tourner vers la nouvelle 500 100 % électrique. En version La Prima, ils devront débourser au minimum 27 900 €, bonus de 7 000 € compris.


https://www.lefigaro.fr/automobile/fiat-500-bsg-1-0-hybrid-toujours-aussi-branchee-20200930

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